Il faudrait imaginer que ce ne sont pas des mouvements émancipateurs sporadiques qui se referment systématiquement sur une défaite, mais une ouverture constante dont la progression est interrompue de manière plus ou moins longue par des blocages ayant pour but le retour au point de départ. La violence des mouvements réactionnaires serait à la mesure des progrès réalisés. En retour, cette violence aurait tôt ou tard un effet amplificateur du mouvement d’ouverture. Cette vision des choses invite à la réflexion stratégique, mais peut également avoir un aspect porteur et encourageant.
Elliezette subit de grandes violences de la part des hommes du village. Mais chaque jour qui passe, elle trouve 5 minutes à elle, un moment qu’elle utilise pour réfléchir : fuir ou lutter ? Si les hommes du village apprenaient l’existence de cet espace de réflexion, la panique les prendrait sans doute. Que prépare-t-elle comme sale coup ? Ils puniraient Ellie. Mais voilà. Elliezette réfléchit et plus rien ne peut l’en empêcher.
